jeudi 11 avril 2013

Jean-François Copé n'est pas le seul bénéficiaire de l'argent du trafic d'armes

Le cas Cahuzac a fait réapparaître sur le devant de la scène médiatique nombre d'affaires politico-financières.
Ainsi, les photos de Jean-François Copé en vacances en compagnie du businessman Ziad Takieddine et d'avenantes jeunes femmes ont, à nouveau, largement circulé sur les réseaux sociaux.
Les internautes reprochent au maire de Meaux, non pas de bronzer son crâne d'œuf de concert avec plus chauve que lui, mais de bénéficier des largesses d'un trafiquant d'armes.
S'en prendre ainsi exclusivement au patron bourreur d'urnes de l'UMP est parfaitement injuste !
Le comportement du sieur Copé est aussi celui, malheureusement, de nombreuses autres personnalités françaises jusqu'ici insoupçonnées.

Prenant exemple sur d'autres gazettes électroniques, après une enquête minutieuse sur internet, Humeurs Mondialisées est en mesure de révéler une liste explosive de plusieurs noms ayant reçu directement de l'argent gagné par un marchand de mort :

- Serge Haroche, Georges Charpak, Pierre-Gilles de Gennes et Louis Néel, physiciens
- Jules Hoffmann, immunologue
- Françoise Barré-Sinoussi et Luc Montagnier, inventeurs du virus du SIDA
- Maurice Allais, économiste équilibriste
- Albert Schweitzer, prototype du médecin humanitaire
- J.M.G. Le Clézio, Albert Camus, François Mauriac et André Gide, écrivains
- La famille Curie, scientifiques en série

Ces célébrités ont, au sens strict, tiré profit de la guerre et du terrorisme.
En effet, elles ont toutes été récompensées par au moins un Prix Nobel. La somme conséquente remise à chaque récipiendaire provient directement de l'héritage d'Alfred Nobel, décédé sans enfant.
Cet inventeur et industriel suédois a fait, dans la seconde partie du XIXème siècle, fructifier et prospérer la fabrique familiale d'armements et de munitions.
Plus soucieux de la sécurité de ses employés que de celle de ses clients, ce grand philanthrope a mis au point la dynamite, beaucoup moins dangereuse à fabriquer et à transporter que le fulmicoton ou la nitroglycérine alors utilisés pour pulvériser son prochain.
La commercialisation de cette éclatante innovation ainsi que de quelques autres pétards et escopettes rendit les sociétés Nobel et Bofors florissantes et fit la fortune d'Alfred.

A la fin de sa vie - à l'instar d'un Takieddine s'offrant les services de relations publiques de Copé pour redorer son blason terni - Alfred Nobel, taraudé par l'envie de laisser à la postérité une image humaniste, a institué par testament le prix éponyme destiné à honorer physiciens, chimistes, médecins, économistes, écrivains et, pirouette suprême, hommes de paix.

L'argent de l'armement corrompt tous les milieux.
Une exception toutefois, Jean-Paul Sartre fut le seul français à avoir eu le courage de refuser de croquer les fruits de la dynamite Nobel.
Quant à Jean-François Copé, personnellement, il me donne souvent la nausée ...

Explosivement votre

Références et compléments
- Merci à Jean qui mérite assurément le Prix Nobel du détonateur
- Voir aussi les chroniques "Mon premier Prix Nobel", "De Cahuzac, du téléphone et de la passion des archives" et "Petit bulletin de prévisions des fraudes et plagiats à venir"
- En tout, pas moins de 57 personnalités françaises ont tiré profit des activités explosives d'Alfred Nobel. Leur liste peut être consultée dans son intégralité en suivant ce lien.
- Biographies sur Wikipedia d'Alfred Nobel et de Jean-François Copé